Avait lieu la semaine dernière à Paris une conférence sur les « RH 2.0, nouveaux usages, meilleures pratiques » organisé par Moovement - Spécialiste de ‘jobblogs’ (media-job, hightech-job, hr-job, startup-job, etc), Xing (nouveau nom d'OpenBC, Courrier Cadres et BlueKiwi, présentant de manière concrète les usages du « Web 2.0 au service des entreprises » avec sa suite logicielle intranet.
La présentation était principalement axée sur l’expérience de Dassault Systèmes, représenté par Arnaud Poujardieu (Directeur des ventes) ayant mis en place la solution blueKiwi il y a maintenant huit mois.
Pourquoi intégrer du web 2.0 dans un intranet ? Quels changements majeurs cette démarche apporte-t-elle ? Voilà quelques questions auxquels nous avons pu trouver réponse avec les interventions de Jacques Froissant (Altaïdeet Moovement), Carlos Diaz (blueKiwi) et bien évidemment Arnaud Poujardieu, au cœur de cette problématique en tant que pionnier dans l’implémentation d’une telle suite logicielle.
Ces questions nous amènent à traiter deux points. Tout d’abord, les limites des systèmes traditionnels (que nous traiterons dans cet article) puis les intérêts à évoluer vers une solution 2.0, que nous traiterons très prochainement.
Pourquoi intégrer du web 2.0 dans un intranet ?
Au sein des entreprises, les travaux individuels laissent peu à peu place à des projets globaux, communs, nécessitant une meilleure communication, non plus à sens unique comme avec l’e-mail, mais disponible à tous tant dans une dynamique top-down que bottom-up. Le système 2.0 permet à chaque membre d’une communauté de s’exprimer, tout en étant asynchrone et transverse (chacun pouvant apporter sa pièce à l’édifice lorsqu’il le souhaite, l’ensemble demeurant accessible à tous).
Limites des outils « traditionnel » actuels : « Le système d’information 1.0 »
- Recours trop intensif. Nombreux e-mails polluant les boîtes mails.
- Difficulté de transfert de l’information (unidirectionnel)
- Communication très restreinte, ne permettant pas à tous de bénéficier d’information susceptible de les intéresser (lorsqu’un problème est soulevé par deux employés par mail, l’information ne profite pas à d’autres employés pouvant rencontrer des problèmes similaires)
- Nécessite des qualités personnelles d’organisation pour une utilisation optimale de l’outil (un employé brouillon ne fera le même usage de sa boîte mail qu’un employé plus organisé)
Utilisation classique très orientée «top-down » et laissant généralement bien peu de place à la collaboration. Peu utilisé (35% seulement l’utilisent)
- IM (Messagerie Instantanée)
Les messageries instantanées quant à elles sont limitées par leur caractère synchrone, ne permettant qu’aux participants directs à la communication de bénéficier des connaissances échangées.
Les technologies 2.0 connues du grand public, n’ont pas encore été largement importées dans l’entreprise, ce qui amène certains à utiliser des outils grands publics en dehors du système d’information or c’est relativement dangereux pour leur entreprises en terme de sécurité et de confidentialité.
En conclusion, les outils utilisés en majorité aujourd’hui ne sont plus adaptés à l’activité des entreprises. Il est donc nécessaire d’envisager une transition vers un mode de management plus collaboratif. Cette transition peut s’accompagner de l’utilisation de solutions logicielles plus adaptées aux besoins croissants de communication interne.
Clément Biger, Benjamin Tournand, Alexis Trimoulet, Matthias Vimard
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